Premier test sous la pluie

Retour du labo sous une bonne petite pluie (pas le déluge non plus). Le coupe vente orange et le pantalon de pluie sont impeccables. Il faudra par contre voir pour des gants imperméables et une protection pour le casque. A voir à l'usure.

Deuxième sortie du vélo

A nouveau le trajet pour aller au laboratoire, sous un petite pluie. Je confirme que je préfère la selle de l'ancien vélo. Les pneus (neufs !) tiennent bien la route malgré la pluie (à vérifier sur une route bien plus humide pour confirmation). J'ai le cadenas sur la droite et le sac sur le dos. J'ai vraiment l'impression que le vélo est déséquilibré et qu je compense en penchant le vélo à gauche. Je devrait pouvoir limiter la casse en mettant mes affaires dans une sacoche à gauche. Ça m'obligera en plus à penser sacoches et non sac à dos comme j'en ai l'habitude.

Réception et montage du porte bagages

Commandé le 20 avril sur PremiumBikeGear, boutique de matériel spécialement dédiée à Tern et Biologic, elle doit être livrée par ... Fedex. J'ai déjà eu de multiples mauvaises expériences avec Fedex et j'ai un mauvais pré-sentiment. Le porte bagage est expédié de Taiwan et d'après le suivit, il a vu plus de pays pour venir que moi dans mes trois ans de thèse. Fedex veut me le livrer un jour de la semaine de mon stage de parapente. Impossible d'être présent pour la livraison et visiblement impossible de prendre un point relais depuis le site. Je parle avec le support de Fedex qui me propose un point relais, je suis content. Le 26 avril j'ai la surprise d'avoir le livreur de Fedex qui m'appelle. Le colis est livré chez moi et non au point relais et par miracle, le parapente a été reporté à cause du mauvais temps. Pour couronner le tout j'ai faillit rater le livreur suite à la surprise, le colis j'aurais pu l'attendre longtemps. Bref Fedex, vous êtes définitivement sur ma liste noire !

Le porte bagages arrive donc non sans mal et là, seconde surprise ! J'avais spécifiquement précisé que mon vélo est en 26 pouces (option proposée sur le site). Dans cette configuration, l'attache ne se fait pas sur les haubans mais à l'attache rapide du collier de selle. Le site précise qu'ils envoient une attache rapide spécialement pour ça. Bien sur, elle n'est pas dans le colis ... Je comprends vite pourquoi elle était nécessaire, celle vendue sur le vélo a la vis trop courte pour fermer avec les tiges du porte bagages. Je fais remonter le problème au vendeur qui m'assure qu'il va m'envoyer la pièce manquante, à voir si je la reçois un jour.

L'attache rapide manque !

A défaut d'avoir la bonne attache, je descend à la boutique de cycle du coin de la rue (qui par hasard était le point relais Fedex ><). Ils me trouvent une attache rapide plus longue pour 5 euros (au moins je l'ai tout de suite). La différence de longueur des vis n'est que de quelques millimètres mais ça fait vraiment toute la différence.

Les quelques millimètres qui font tout.

En effet, avec la nouvelle attache rapide, tout ferme bien.

Les tiges du porte bagages sont fixées au collier de selle.

Le porte bagage est donc fixé au vélo et je peux au passage y fixer le cadenas Abus fraîchement acheté.

Les sacoches à l'arrière.

On peut maintenant fixer le cadenas au porte bagages.

Mine de rien, ça commence à se rapprocher d'un vélo de randonnée :-)

Récupération des accessoires de l'ancien vélo

Un accessoire à récupérer absolument de l'ancien vélo c'est le porte sacoche au niveau du guidon.

Porte sacoche au guidon

Avec la sacoche

J'ai récupéré au passage un porte bidon ainsi que deux lampes pour la nuit. Le porte bidon est très à l'horizontal, c'est une bonne chose qu'il ait une butée sur le haut. Dommage qu'on ne puisse en mettre qu'un sur le cadre.

Porte bidon

Suite au premier essai sur route (voir ici), j'ai aussi récupéré la selle de l'ancien vélo. La neuve a beau être "confort", elle est assez large et j'ai du mal à m'y faire. A voir.

Vielle selle sur un nouveau vélo

Première sortie sur le vélo

Le trajet habituel pour aller de l'appartement au labo. Les pédales sont à changer c'est certain. A minima, leur ajouter des cale-pieds, au mieux les remplacer par des pédales automatiques (exemple).
Je suis aussi perplexe sur la selle, elle est très large et les rembourrages aux niveaux des fesses ne sont pas confortable. Je suis aussi sûrement habitué aux selles plus sportives.

Un point un peu plus compliqué est la transmission. Je suis aussi très habitué aux gâchettes et franchement pas fans des molettes à tourner. J'ai aussi remarqué que le dérailleur faisait pas mal de bruit sur plusieurs vitesses. Il faudra peut être voir pour le régler ou le changer en même temps que les manettes ...

Photos de la réception du vélo

J'ai visiblement effacé l'article sur la livraison du vélo (notamment la partie où je me plains de Fedex ...). Quoi qu'il en soit je remets les photos pour le souvenir :-)

L'achat du vélo

Après un an de tergiversations pour acheter le Montague Navigator, je me suis décidé pour le Tern Joe C21 en moins d'une semaine. Plutôt rapide.

Revenons sur les caractéristiques que je voulais pour ce vélo :

• Pliant afin de prendre facilement le train et de le rentrer dans les chambres le soir.
• Des roues 26" ou 700c afin de garder le côté roulant et le confort en cas de chaussée cabossée.
• La possibilité de monter des sacoches arrières.
• Au moins 21 vitesses pour resister aux Alpes japonaises.
• Si possible moins de 200 cm une fois plié (afin de peut être passer sous les 160 cm en démontant roues et guidon).
• Si possible moins de 15 kg.
• Si possible remplacer les pédales par des automatiques (type Shimano SPD) ou à minima des étriers.
• Si possible remplacer les commandes de dérailleurs par des gachettes.
• Si possible monter des cornes sur le guidon.
• Le prix n'était pas vraiment un critère (environs 1250 euros max).

Le Montague Navigator est pliant, 700c, est vendu avec un porte bagage arrière, a 24 vitesses, rentre dans les critères de taille et poids et est vendu environs 1280 euros au mieux. Le seul vrai problème est qu'il faut démonter la roue avant pour le plier, ce qui retire un peu le côté pratique. Son petit frère le Montague Urban a les mêmes caractéristiques mais avec du matériel de moins bonne qualité pour environs 1000 euros.

Les autres concurrents sont le Dahon IOS D9, vite éliminé à cause de ses 9 vitesses et le Blanc Marine 26PM4 qui aurait pu convenir mais je n'ai pas confiance en la marque et le vendeur. Autre point négatif du Blanc Marine, une sorte de goupille pour démonter le guidon qui parait dans une position dangereuse en roulant. Bref le Navigator reste favori.

En début de semaine, le Navigator est en rupture de stock et semble compliqué à importer dans ma taille, déception. Je tombe sur le Dahon Espresso D24 et le Tern Joe C21 qui règlent le problème de démonter la roue avant pour plier le vélo. Ils ont du matériel plus entrée de game que le Navigator mais sont 600 euros moins cher. Si j'ai dit que le prix n'est pas un critère, économiser 600 euros n'est tout de même pas rien et je peux aussi les investir pour customiser le vélo une fois bien testé. Seul point négatif des deux derniers, pas de porte bagage par défaut. Cela complique les choses car ils n'ont pas la morphologie des vélo normaux et je ne suis pas certain de pouvoir y mettre n'importe quel porte bagage. En ayant bien scruté les photos, je suis à peu près sur de voir des oeuillets sur les haubans et au pire, il reste la tige de selle. Dans le cas du Tern, il semble qu'un porte bagage de la marque Biologic soit fait exactement pour ces vélos.

En passant par divers vendeurs tiers, je tombe sur le Tern à 626 euros ports inclus, ce qui est vraiment moitié moins cher que le Navigator. Il est importé d'Allemagne, ce qui règle au passage la question des frais de douanes et j'ai un délai de rétractation de 14 jours à compter de la réception de colis, l'idée est donc de l'amener chez un vendeur dans les 14 jours pour étudier la possibilité de monter un porte bagage et modifier pédales et guidon.

Le Tern Joe C21

A voir une fois testé :-)

Page sur le choix du vélo

Minami he no nihon

Un voyage touristique, une excursion gastronomique, un séjour linguistique, une errance spirituelle ? Probablement un peu de tout en même temps. Certains vont manger des insectes dans des émissions de TV parce qu'ils ont des choses à se prouver, moi j'irai faire un voyage à vélo au Japon. Depuis longtemps je suis admiratif de ce pays, de sa culture, de son histoire, de sa gastronomie et de son culte pour le respect des choses. J'ai eu l'occasion de découvrir sa langue pendant quelques années et je prends beaucoup de plaisir à la travailler. Je suis également très impressionné par ceux qui sont capables de faire un tour de monde à vélo dans les coins les plus reculés en lutant contre la fatigue et la peur de l'inconnu. Je me suis moi-même lancé dans un projet de voyage à vélo en 2012 que j'ai du avorter suite à un manque de préparation et des problèmes de dos. Je retente l'expérience au printemps 2018 et cette fois j'entends me donner toutes les chances d'atteindre mon objectif, traverser une bonne partie du Japon à vélo.

Ce blog va me servir de support pour décrire ma préparation, les questions que je me pose et les tentatives de réponses que j'y apporte. Une fois sur place, il me servira à garder une trace de mon voyage et à faire découvrir mes péripéties à ceux qui le voudraient.